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Féminicides par compagnons ou ex publiés en décembre 2022 et après

Dans la nuit du 25 au 26 novembre 2022 à Prahecq (Deux-Sèvres), Leslie Hoorelbeke (22 ans) et Kévin Trompat (21 ans) ont été frappés à mort à coups de marteau, de hachette et de pelle, par un ex-compagnon de Leslie, Tom Trouillet (22 ) et 4 complices, à son domicile, alors qu'il leur avait proposé de les héberger pour la nuit.
Tom avait eu une relation avec Leslie. Après leur séparation, elle s'était mise en couple avec Kévin, que Tom lui avait présenté, ce qu'il ne supportait pas.
Les meurtriers ont également tenté de tuer leur chien Onyx par empoisonnement et en lui infligeant des coups, puis ils l'ont relâché dans la nature. L'animal n'a pas été retrouvé.
Une semaine après la disparition de Leslie, Kévin ainsi que leur chien, la famille prévient la gendarmerie.
Jeudi 8 décembre, des documents et des affaires appartenant au couple sont retrouvés dans un container à Puyravault. 
Lundi 12 décembre 2022 une information judiciaire est ouverte pour « enlèvement, détention ou séquestration ».
Plusieurs battues sont organisées par la famille pour tenter de les retrouver.
Parallèlement, l'enquête se poursuit. L'ADN du couple ainsi que de traces de sang sont découvertes au domicile de Tom Trouillet.
Mardi 28 février 2023, l'homme est interpellé, placé en garde à vue et mis en examen quelques jours plus tard. Il avouera le crime et indiquera aux enquêteurs les lieux où il a dissimulé les corps, aidé de ses complices, après les avoir enterrés et recouverts de chaux. 
Mercredi 1er mars 2023, Nathan Badji (22 ans) est interpellé, ainsi que Enzo Challat (23 ans), le lendemain. 
Vendredi 3 mars 2023, le corps de Kevin est retrouvé dans une forêt à Puyravault, 
Celui de Leslie sera retrouvé le lendemain dans une forêt à Virson.   
Vendredi 14 avril 2023 deux autres complices,  Mickael Zadi et Stevan M. ont également été mis en examen pour "assassinats, modification du lieu du crime, enlèvement séquestration et recel de cadavre", et placés en détention.
Tom Trouillet n'a pas reconnu le mobile "sentimental" et a prétendu avoir organisé leur assassinat en raison d'"une dette liée à la drogue". Il a manipulé ses complices, en leur cachant le véritable mobile, celui de refuser que Leslie lui échappe. 
Contrairement à ce qui a été annoncé au départ, Leslie Hoorelbeke n'est donc pas une "victime collatérale" mais bien victime d'un crime de possession, d'un #féminicide.

113. Leslie

Battue à mort

Dans la nuit du 25 au 26 novembre 2022 à Prahecq (Deux-Sèvres), Leslie Hoorelbeke (22 ans) et Kévin Trompat (21 ans) ont été frappés à mort à coups de marteau, de hachette et de pelle, par un ex-compagnon de Leslie, Tom Trouillet (22 ) et 4 complices, à son domicile, alors qu'il leur avait proposé de les héberger pour la nuit.
Tom avait eu une relation avec Leslie. Après leur séparation, elle s'était mise en couple avec Kévin, que Tom lui avait présenté, ce qu'il ne supportait pas.
Les meurtriers ont également tenté de tuer leur chien Onyx par empoisonnement et en lui infligeant des coups, puis ils l'ont relâché dans la nature. L'animal n'a pas été retrouvé.

Vendredi 25 mars 2022 à Saint-Laurent-du-Maroni (Guyane), Siedela Emelisie (30 ans) a été étranglée à mort par son compagnon C. K (trentenaire) à leur domicile. L'homme a ensuite pris la fuite au Suriname voisin avant de se suicider. Son corps a été retrouvé le 26 mars 2022 dans un bosquet à Paramaribo, la capitale.
Géologue de formation, Siedela Emelisie avait quitté le Suriname pour s'installer en Guyane française avec son conjoint et son fils (5 ans) quelques mois auparavant. Elle prenait des cours de français et tenait un commerce. 
Le meurtrier s'étant suicidé, il n'y aura pas de procès. L'action publique est éteinte tant du côté français qu'au Suriname. 
Aucun journal français n'a évoqué ce #féminicide, pas plus que le parquet de Cayenne, seule la presse surinamienne y avait consacré un article l'époque #Omerta
C'est grâce à notre travail approfondi que nous avons découvert ce crime et que nous pouvons rendre femmage à Siedela

112. Siedela

Étranglée

Vendredi 25 mars 2022 à Saint-Laurent-du-Maroni (Guyane), Siedela Emelisie (30 ans) a été étranglée à mort par son compagnon C. K (trentenaire) à leur domicile. L'homme a ensuite pris la fuite au Suriname voisin avant de se suicider. Son corps a étéretrouvé le 26 mars 2022 dans un bosquet à Paramaribo, la capitale.
Géologue de formation, Siedela Emelisie avait quitté le Suriname pour s'installer en Guyane française avec son conjoint et son fils (5 ans) quelques mois auparavant. Elle prenait des cours de français et tenait un commerce.
Le meurtrier s'étant suicidé, il n'y aura pas de procès. L'action publique est éteinte tant du côté français qu'au Suriname.

Mercredi 25 février 2022 à Fougères (Ille-et-Vilaine), Janine Delaunay (79 ans) a été tuée par son mari Joseph Taupin (83 ans) a leur domicile. L'homme s'est ensuite suicidé.
Ce #féminicide suivi d'un suicide du mari a été caché pendant près d'1 an ! Aucun article de presse, aucune communication du parquet, juste l'#OMERTA
C'est en parcourant un article du journal local Rennes-Infos-Autrement que nous avons découvert le #féminicide de Janine, au travers des vœux du procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc. 
Ce dernier, en évoquant les victimes de féminicides de son département, s'empresse d'ailleurs d'ajouter que "ce dramatique bilan atteste de la profondeur du mal « qui ronge notre société et doit être le ferment de notre détermination.» Pour lutter contre ce fléau, le tribunal entamera de nombreuses actions."
>>> Monsieur le Procureur, commencez déjà par ne plus cacher de victime ! Lutter ne veut pas dire invisibiliser les victimes !
Janine était mère d'une fille.

111. Janine

Cause du décès inconnue

Mercredi 25 février 2022 à Fougères (Ille-et-Vilaine), Janine Delaunay (79 ans) a été tuée par son mari Joseph Taupin (83 ans) a leur domicile. L'homme s'est ensuite suicidé.
Ce #féminicide suivi d'un suicide du mari a été caché pendant près d'1 an ! Aucun article de presse, aucune communication du parquet, juste l'#OMERTA
C'est en parcourant un article du journal local Rennes-Infos-Autrement que nous avons découvert le #féminicide de Janine, au travers des vœux du procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc.

En avril 2022 à Perles (Aisne), Carine Charpentier (48 ans) a été tuée par son conjoint Laurent Leroux (quinquagénaire) à leur domicile. Son corps a été découvert le mercredi 4 janvier 2023 dans la cave de la maison. C'est la fille de la victime, inquiète de ne plus avoir de nouvelles de sa mère depuis plusieurs mois, qui a donné l'alerte auprès de la gendarmerie.
Le compagnon, absent du domicile au moment de la perquisition et la découverte du corps, a été interpellé à proximité. Il a été placé en garde à vue pour "homicide volontaire par conjoint" et a reconnu les faits #féminicide 
Pendant plusieurs mois, il se serait fait passer pour la victime en envoyant des messages à la fille de Carine, prétextant des absences pour éviter toute visite de celle-ci. Il a également raconté à ses voisins que Carine l'avait quitté. C'est lorsque la banque a alerté la jeune femme de l'inactivité des comptes de sa mère qu'elle a décidé de prévenir la gendarmerie 
Samedi 07 janvier 2023, Laurent Leroux a été déféré devant un juge d'instruction puis mis en examen et incarcéré.
Le corps de la victime étant extrêmement dégradé, l'autopsie n'a pas permis de dater précisément le moment de sa mort.

110. Carine

Cause du décès inconnu

En avril 2022 à Perles (Aisne), Carine Charpentier (48 ans) a été tuée par son conjoint Laurent Leroux (quinquagénaire) à leur domicile. Son corps a été découvert le mercredi 4 janvier 2023 dans la cave de la maison. C'est la fille de la victime, inquiète de ne plus avoir de nouvelles de sa mère depuis plusieurs mois, qui a donné l'alerte auprès de la gendarmerie.
Le compagnon, absent du domicile au moment de la perquisition et la découverte du corps, a été interpellé à proximité. Il a été placé en garde à vue pour "homicide volontaire par conjoint" et a reconnu les faits #féminicide

Samedi 31 décembre à Charleville-Mézières (Ardennes), Émilie Preveraud de Sonneville (23 ans) a été mortellement poignardée à 30 reprises, devant un de ses enfants, par son compagnon Keyshawn Harlequin (25 ans) à leur domicile. Ce sont des voisins, qui entendant les appels aux secours de la victime, ont prévenu la police. À l'arrivée des policiers, la jeune femme, en arrêt cardio-ventilatoire, présentait de nombreuses plaies tandis que son conjoint avait pris la fuite. 4 enfants étaient présents au domicile, les 2 jeunes enfants de la victime ainsi que 2 de ses neveux.
L'homme a finalement été interpellé à proximité du lieu du crime et placé en garde à vue. Malgré les multiples soins prodigués sur place, la victime a succombé à ses blessures. Le parquet confirme qu'une enquête pour "homicide volontaire par conjoint" est ouverte. #féminicide
La victime avait déposée plainte au commissariat de Charleville-Mézières, en octobre, avant de la retirer le 6 décembre. Le meurtrier était déjà très connu de la justice avec des condamnations essentiellement prononcées en Guyane : complicité de meurtre en 2018, violence avec arme, enlèvement, séquestration, vol en réunion et extorsion et trafic de stupéfiants.
Lundi 2 janvier 2023, Keyshawn Harlequin a été mis en examen pour "meurtre sur concubin en récidive" et incarcéré.

109. Émilie

Poignardée à mort

Samedi 31 décembre à Charleville-Mézières (Ardennes), Émilie Preveraud de Sonneville (23 ans) a été mortellement poignardée à 30 reprises, devant un de ses enfants, par son compagnon Keyshawn Harlequin (25 ans) à leur domicile. Ce sont des voisins, qui entendant les appels aux secours de la victime, ont prévenu la police. À l'arrivée des policiers, la jeune femme, en arrêt cardio-ventilatoire, présentait de nombreuses plaies tandis que son conjoint avait pris la fuite. 4 enfants étaient présents au domicile, les 2 jeunes enfants de la victime ainsi que 2 de ses neveux.

Vendredi 30 décembre dans le quartier de Soula à Macouria (Guyane), Loranne Auguste (28 ans) a été mortellement poignardée à plusieurs reprises par son conjoint (21 ans) à son domicile. L'homme a ensuite pris la fuite avant d'être interpellé quelques heures plus tard par la gendarmerie. Il a été placé en garde à vue.

La brigade de recherche de Kourou, chargée de l'enquête, a confirmé que "la piste du #féminicide est largement envisagée."
Dans les jours suivants, le conjoint a été déféré, mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire.

108. Loranne

Poignardée à mort

Vendredi 30 décembre dans le quartier de Soula à Macouria (Guyane), Loranne Auguste (28 ans) a été mortellement poignardée à plusieurs reprises par son conjoint (21 ans) à son domicile. L'homme a ensuite pris la fuite avant d'être interpellé quelques heures plus tard par la gendarmerie. Il a été placé en garde à vue.

Lundi 19 décembre à Saint-Raphaël (Var), Molka Hadaji (31 ans) a été tuée par son compagnon (39 ans) à son domicile. L'homme a ensuite pris la fuite avec les 3 enfants du couple, âgés de 1, 6 et 7 ans. Ce sont les voisins qui ont alerté les secours, le samedi 24 décembre, inquiets de ne pas avoir de nouvelles de la jeune femme. 

Son corps a été découvert par les pompiers. L'autopsie a confirmé des traces de violences et de strangulation. Une enquête est ouverte pour "homicide volontaire" #féminicide et confiée à la police judiciaire.  Son compagnon est le principal suspect, il est activement recherché.

Samedi 07 janvier 2023, le meurtrier a été interpellé à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) dans un appartement où il était caché avec son frère et le loueur du logement. Le compagnon a menacé les policiers de la BRI (Brigade de Recherche et d'Intervention) avec une arme à feu, les contraignant à faire usage de leurs propres armes. Grièvement blessé, Il a été évacué à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris (XIIIe) avec un pronostic vital engagé.

Aucune information n'a été communiquée sur les 3 enfants de la victime, emmenés par leur géniteur dans sa fuite.

En mai 2023, le meurtrier s'est suicidé en prison, Il venait tout juste de rejoindre le centre de détention de Fresnes le 19 mai dernier, en unité psychiatrique. La famille de Molka, quant à elle,  n'a toujours pas récupéré son corps pour l'inhumer.

107. Molka

Étranglée

Lundi 19 décembre à Saint-Raphaël (Var), Molka Hadaji (31 ans) a été tuée par son compagnon (39 ans) à son domicile. L'homme a ensuite pris la fuite avec les 3 enfants du couple, âgés de 1, 6 et 7 ans. Ce sont les voisins qui ont alerté les secours, le samedi 24 décembre, inquiets de ne pas avoir de nouvelles de la jeune femme.

Dimanche 25 décembre à Saint-Pierre-d'Eyraud (Dordogne), Dominique (64 ans) a été tuée par son mari Philippe Carlier (70 ans) à leur domicile. L'homme a ensuite prévenu les secours. La médecin des pompiers a immédiatement décelé des blessures suspectes sur la victime et a contacté les gendarmes. 
Le septuagénaire a été mis en examen et écroué, ce mardi 27 décembre, pour "homicide par conjoint" #féminicide 
Il était déjà connu de la Justice pour avoir été condamné, par une cour d’assises, à 12 ans de réclusion pour viol sur mineur en 1995. Après 8 ans de détention, il avait été remis en liberté.
La victime était mère de 4 enfants.

106. Dominique

Cause du décès inconnu

Dimanche 25 décembre à Saint-Pierre-d'Eyraud (Dordogne), Dominique (64 ans) a été tuée par son mari Philippe Carlier (70 ans) à leur domicile. L'homme a ensuite prévenu les secours. La médecin des pompiers a immédiatement décelé des blessures suspectes sur la victime et a contacté les gendarmes.
Le septuagénaire a été mis en examen et écroué, ce mardi 27 décembre, pour "homicide par conjoint" #féminicide

Lundi 26 décembre à Valframbert (Orne), Claudine Filleul (65 ans) été mortellement poignardée à plusieurs reprises par son mari Philippe Catroux (66 ans) à leur domicile. L'homme s'est ensuite suicidé par pendaison dans le garage.
Les premiers éléments confirment le #féminicide suivi du suicide du mari. Le couple était en instance de divorce #crimedepossession 
Elle était mère d'une fille majeure.

105. Claudine

Poignardée à mort

Lundi 26 décembre à Valframbert (Orne), Claudine Filleul (65 ans) été mortellement poignardée à plusieurs reprises par son mari Philippe Catroux (66 ans) à leur domicile. L'homme s'est ensuite suicidé par pendaison dans le garage.
Les premiers éléments confirment le #féminicide suivi du suicide du mari. Le couple était en instance de divorce #crimedepossession

Dans la nuit du mercredi 7 au jeudi 8 décembre à Pargny-sur-Saulx (Marne), Madeleine (90 ans) a été abattue par son mari, Yves Caspar (79 ans) avec un fusil à pompe. Il a ensuite tenté de se suicider avec la même arme.  Son pronostic vital est engagé. L'homme détenait 3 armes à feu à son domicile.
Une « enquête de flagrance pour meurtre par conjoint » a été ouverte. #féminicide
La victime était malade, mais cela n'autorise pas son mari à la tuer. C'est un crime machiste, un #crimedepossession !

104. Madeleine

Abattue avec un fusil à pompe

Dans la nuit du mercredi 7 au jeudi 8 décembre à Pargny-sur-Saulx (Marne), Madeleine (90 ans) a été abattue par son mari, Yves Caspar (79 ans) avec un fusil à pompe. Il a ensuite tenté de se suicider avec la même arme. Son pronostic vital est engagé. L'homme détenait 3 armes à feu à son domicile.

Mercredi 7 décembre aux Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), Fadila Belkebla (51 ans) a été battue à mort par son ex-compagnon Jean-Marc (54 ans) dans une structure sociale où elle était hébergée.  L'homme, qui se serait introduit discrètement dans les locaux, serait très défavorablement connu pour des violences conjugales et aurait déjà été incarcéré par le passé pour des violences.
C'est la directrice de cette structure qui aurait prévenu les secours. Interpellé dans les heures suivantes, le meurtrier a été placé en garde à vue. Il a été mis en examen pour "homicide par ex-conjoint" et écroué #Féminicide

103. Fadila

Battue à mort

Mercredi 7 décembre aux Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), Fadila Belkebla (51 ans) a été battue à mort par son ex-compagnon Jean-Marc (54 ans) dans une structure sociale où elle était hébergée. L'homme, qui se serait introduit discrètement dans les locaux, serait très défavorablement connu pour des violences conjugales et aurait déjà été incarcéré par le passé pour des violences.

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